Lieux de vie et de travail de Nicéphore Niépce


La correspondance de Nicéphore Niépce nous permet de déterminer les principaux lieux avec lesquels il est en relation. Que ce soient par les endroits où Nicéphore Niépce travail, ou ceux où se trouvent ses interlocuteurs, la correspondance nous éclaire sur l'étendu de son réseau de contacts.

Chalon-sur-Saône et ses environs


Chalon-sur-Saône : C’est dans cette commune de Saône-et-Loire que naquit Nicéphore Niépce le 7 mars 1765. Durant toute sa vie, l’inventeur vécut entre sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes et la maison familiale de Chalon-sur-Saône, construite au XVIIe siècle et située rue de l’Oratoire.

Saint-Loup-de-Varennes : Village situé à 8 kilomètres de Chalon-sur-Saône. Les Niépce y possédaient le domaine du Gras où ils passaient une partie de l’année et où Nicéphore réalisa une grande partie de ses travaux. C’est d’une fenêtre de cette propriété que fut réalisée la « première photographie au monde », aujourd’hui conservée à Austin (Texas) et connue sous le nom de Point de vue du Gras.

Lux : Petite commune de Saône-et-Loire située à environ 4 kilomètres de Saint-Loup-de-Varennes. Isidore Niépce et son épouse Eugénie y acquirent une propriété en 1828.

Jambles : Jambles est un village situé à 15 kilomètres de Saint-Loup-de-Varennes. Les Niépce y possédaient des vignobles. Dès 1828, ils cherchèrent à vendre ce domaine afin de rembourser une partie de leurs dettes. Mais la situation économique empêcha la transaction et ce n’est finalement que le 14 février 1842 – soit neuf ans après la mort de Nicéphore – que cette propriété fut vendue.

Colombey : Lieu-dit situé à environ 10 kilomètres de Saint-Loup-de-Varennes et faisant aujourd’hui partie de la commune d’Ouroux-sur-Saône. Les Niépce y possédaient des terrains cultivables. Ce domaine sera finalement vendu le 8 juin 1828.

Allériot : Commune située à 16 kilomètres de Saint-Loup-de-Varennes. Les Niépce y possédaient un domaine. Ce dernier fut vendu aux enchères le 11 janvier 1829.

Mellecey : Petite commune appartenant au canton de Givry et située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Saint-Loup-de-Varennes. Les Niépce y possédaient des vignobles.

Bourgogne


Nuits-Saint-Georges : Village situé en Côte d’Or, à mi-chemin entre Dijon et Beaune et à une quarantaine de kilomètres de Chalon-sur-Saône. Alexandre du Bard de Curley (un cousin des Niépce qui entretint une importante correspondance avec Nicéphore) y possédait une propriété.

Dijon : Chef-lieu de la Bourgogne, la ville de Dijon se trouve à environ 70 kilomètres de Chalon-sur-Saône et à une trentaine de kilomètres de Nuits-Saint-Georges où vivait habituellement Alexandre du Bard de Curley (un cousin des Niépce qui entretint une importante correspondance avec Nicéphore). Ce dernier possédait, à Dijon, une seconde résidence.

Meuilley : La famille d’Alexandre du Bard de Curley (un cousin des Niépce qui entretint une importante correspondance avec Nicéphore) passait une partie de son temps à Meuilley, une commune située à proximité de Nuits-Saint-Georges.

Beaune : La ville de Beaune, en Côte-d’Or, est située à 30 kilomètres de Chalon-sur-Saône et à une quinzaine de kilomètres de Nuits-Saint-Georges (lieu de résidence d’Alexandre du Bard de Curley, un cousin des Niépce qui entretint une importante correspondance avec Nicéphore).

Mâcon : Située dans le département de Saône-et-Loire, la commune de Mâcon se trouve à environ 60 kilomètres de Chalon-sur-Saône.

Paris et Londres


Paris : Claude Niépce s’installa à Paris en mars 1816 dans le but d’y effectuer des démarches pour obtenir la prolongation du brevet du Pyréolophore et pour trouver des débouchés à cette invention. Il vécut 42 rue du Bac jusqu’à son départ pour l’Angleterre (en août ou septembre 1817).

Londres : Claude Niépce ayant décidé de quitter la France pour l’Angleterre afin d’y vendre le Pyréolophore, il arriva à Londres entre la fin août et la mi-septembre 1817. Il n’y vécut que quelques mois (au 9 Frith Street, Soho) avant de s’installer à Hammersmith, un village situé dans la campagne environnante qui lui offrait un cadre de vie plus calme et moins onéreux que la capitale britannique. Par la suite, Claude ne se rendra à Londres qu’en cas d’absolue nécessité (démarches auprès des banquiers, rencontres avec des personnalités susceptibles de l’aider dans ses travaux, acquisition de matériel pour ses expériences, etc.).

Hammersmith : Après avoir vécu quelques mois à Londres (au 9 Frith Street, Soho), Claude Niépce s’installa en 1818 à Hammersmith dans une maison située au bord de la Tamise. Cette commune (qui est aujourd’hui un quartier de la capitale britannique) se trouve à environ 8 kilomètres au sud-ouest du centre de Londres et à environ 5 kilomètres à l’est de Kew où Nicéphore Niépce séjournera lors de sa venue en Angleterre en 1827-1828.

Kew : Cette commune (qui est aujourd’hui un quartier de Londres) se situe à environ 5 kilomètres à l’ouest de Hammersmith où Claude Niépce avait élu domicile en 1818. Nous ne connaissons pas les raisons exactes qui poussèrent Nicéphore Niépce et son épouse à s’installer à Kew pendant la durée de leur séjour en Angleterre (de septembre 1827 et février 1828). On peut néanmoins supposer que ce choix avait été motivé par la présence sur place de plusieurs personnalités éminentes comme William Townsend Aiton, un proche du roi qui occupait les fonctions de directeur des jardins botaniques royaux de Kew, ou encore Francis Bauer qui était membre de la Société Royale de Londres et qui se lia rapidement d’amitié avec Nicéphore.